Pour son ouvrage «C.Q.F.D. ou la diagonale de l’exil», l'auteur nous dit tout...

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Présentez-nous votre ouvrage

Ce livre est un premier roman qui exploite toutes les expériences de vie de l’auteur. Il s’agit d’une fiction, d’une aventure qui tente de faire vivre au lecteur toue la détresse, les difficultés mais aussi les réussites, les joies et le bonheur de l’insertion d’un étranger issu du tiers monde dans une société occidentale. À travers les aventures d’un jeune syrien il aborde également les conflits de cultures entre les mondes musulman et chrétien.
Il traite de l’exil, du déracinement et de toutes leurs conséquences. Il est d’une actualité brûlante dans le contexte des vagues de réfugiés et de la montée de l’islamisme qui frappent les pays les plus riches. Le personnage central, un enfant syrien orphelin doit affronter son insertion dans une société occidentale, en l’occurrence la France. Les conditions dans lesquelles l’intégration d’un jeune musulman peut réussir font l’objet de ce roman… On y découvre également la problématique de l’insertion dans la société française des minorités visibles à partir de l’exemple des Antillais.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Il me semble que trop souvent, en occident du moins, on insiste sur les échecs de l’intégration des émigrés, plus rarement sur les succès dans ce domaine et presque jamais sur les conditions qui doivent accompagnées une adaptation réussie. À travers cet ouvrage je mets en exergue certaines de ces conditions.
Avec le développement fulgurant de la mondialisation et l’arrivée dans les sociétés occidentales les plus riches de flots ininterrompus de réfugiés originaires des pays en guerre ou des régions les plus pauvres de la planète ou porteurs de cultures très différentes, la question de l’accueil et de l’intégration de ces nouveaux arrivants est devenue cruciale. Une réponse inadaptée à cette interrogation est susceptible d’être à l’origine de troubles, plus ou moins accentués, dans les pays occidentaux. Ce livre veut être une petite contribution à la solution de cette question brûlante et actuelle.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Le roman d’aventure et qui plus est sur un thème d’actualité est susceptible d’intéresser toute une gamme de lecteurs du plus jeune au plus âgé.
Toute personne sensible et intéressée par l’actualité et par les problèmes politiques et sociaux peut trouver avantage à lire ce livre. C’est aussi une aventure palpitante et pleine de rebondissements. Les lecteurs les plus jeunes pourront aussi se reconnaître à travers l’histoire et les aventures du jeune Ahmed.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Il y a un message essentiel qui est que le succès de l’intégration d’un émigré, surtout s’il est jeune, nécessite de l’amour au sens large et sous toutes les formes. L’amour de la part de son environnement proche, de l’attention et de la compréhension de la part des autorités responsables… Et aussi une part d’engagement et d’initiatives de la part du nouvel arrivant…
Le livre évoque les conditions de succès pour une intégration réussie d’un jeune réfugié originaire d’un pays pauvre, de culture musulmane, dans une société d’accueil occidentale. Il montre que ce chemin passe surtout par l’amour et la bienveillance accordés au jeune exilé. Il insiste aussi sur la nécessaire solidarité qui doit prévaloir au sein de la communauté d’accueil. Sans cela, l’insertion dans la société occidentale reste une étape difficile dont la probabilité de succès est faible.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Il s’agit essentiellement de ma propre expérience et de celle de parents ou d’amis. Au cours de mon existence j’ai eu à vivre dans différents pays, la Martinique, la France hexagonale, l’Algérie, la Chine et le Canada… De tous ces voyages au cours desquels j’ai fait de nombreuses rencontres, j’ai pu tirer certaines leçons que je mets à profit dans cet ouvrage…
Ayant moi-même vécu en Martinique et ayant eu l’occasion de fréquenter, notamment des personnes originaires d’Afrique, tant en France métropolitaine qu’au Canada, j’ai pu côtoyer et vivre de près le problème de l’insertion dans les sociétés occidentales des minorités visibles. Mon métier d’enseignant-chercheur et les voyages qu’il implique ont également constirtué une source de situations vécues au contact des jeunes issus de pays étrangers.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je suis en train de finaliser une autofiction retraçant la période de ma vie d’étudiant. Ce livre fera suite à une première autobiographie autopubliée récemment sous le titre « L’odeur sucrée de la farine de coco » (www.thebookedition.com). Un autre roman est en cours d’écriture.
L’un traite du racisme et de la difficulté de faire cohabiter des personnes de couleurs de peau différentes comme cela se présente dans le contexte métissé antillais par exemple. L’autre aborde les aventures de voyage d’un réfugié depuis l’Afrique jusqu’à l’Europe occidentale.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

J’ai consacré beaucoup de moi-même à écrire ce livre. Je l’ai conçu un peu comme un scénario de film de façon à maintenir en éveil l’intérêt du lecteur. Si vous avez aimé ce livre, faites-le connaître autour de vous.
Ce livre traite de l’exil, du déracinement et de toutes leurs conséquences. Il est d’une actualité brûlante dans le contexte des vagues de réfugiés qui s’abattent sur les pays les plus riches. Les aventures palpitantes d’un enfant syrien au cours de son passage vers l’âge adulte dans un pays comme la France sont de nature à accrocher le lecteur du début à la fin…

Jean-Pierre ASSELIN DE BEAUVILLE