Pour son ouvrage «Le temple et la croix», l'auteur nous dit tout...

Partagez !

Partager sur Twitter

Présentez-nous votre ouvrage

Le livre sort le 4 mars 2023 chez Echo Editions, à Strasbourg.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Quand Pierre Elia-Oniros a, pour la première fois, pensé à cette ébauche de texte qu’il écrivait, il traversait alors, une mauvaise passe; problèmes de santé, épuisement psychologique.
C’est là qu’il prit la décision de revisiter sa longue aventure passionnée en Franc-Maçonnerie, en Angleterre, comme inspiré par la mystérieuse bague qu’il arbore et qui ne le quitte jamais.
Serait-ce un document didactique et très “technique”, un peu austère, un peu ennuyeux ?
Il a essuyé des déceptions dans son odyssée maçonnique, comme souvent quand on est très idéaliste; alors était-ce un “règlement de comptes” en bonne et due forme ? Un brûlot ? Un style Don Quichotte contre les moulins à vent, vengeur masqué ? Il aime beaucoup à écrire au vitriol.
La Franc-Maçonnerie cultive la discrétion, pour ne pas dire le secret. Ce qu’il était en train d’écrire, de révéler ne risquait-il pas de hérisser les Frères si le livre venait à être publié ?

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Pierre avait opté pour le cadre du témoignage et, à mon sens, cela fonctionne très bien.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Ce qu’écrit Pierre de sa personnalité, de sa vie privée quand commence le récit et au fil des pages, éclaire si utilement la démarche, lui donne un sens si véritable, justifie si bien le point de vue.
Car, ce n’est pas une histoire banale que celle de Pierre, français, presque titi parisien, pourrait-on dire, de confession catholique, limite sédévacantiste et qui va être initié à la Franc-Maçonnerie, en Angleterre, pays protestant, en Cornouailles ! Et qui, non seulement, va être initié, mais va brûler toutes les étapes, va s’imposer, va “bouffer”, avec une avidité et une curiosité intellectuelles, tout ce qu’il peut bouffer !
Or, il faut comprendre Pierre, saisir la personne qu’il est, son parcours, la vie qui était la sienne à l’époque pour appréhender le chemin, la démarche.
L’approche du témoignage autorise la subjectivité, autorise à ne pas tout dire, autorise à le dire comme on veut le dire. Il y a une liberté; liberté que Pierre n’aurait pas eue, eut il choisi d’écrire un essai sur la Franc-Maçonnerie.
Liberté du témoignage qui n’exclut pas la grande rigueur dans tout ce qui est exposé, expliqué et questionné. Pierre rend les choses complexes, accessibles et compréhensibles, passionnantes même, mais il ne “vulgarise” jamais.
“Le Temple et La Croix” est un livre qui intéressera le néophyte, pour peu qu’il ait une curiosité pour ce domaine, et il intéressera aussi l’averti, voire le spécialiste, voire le maçon, dans la mesure où la Franc-Maçonnerie britannique a des spécificités bien à elle, bien démarquées des autres traditions européennes.
Et qui dit témoignage, dit personnages de chair et d’os.

Où puisez-vous votre inspiration ?

La galerie de personnages dans “Le Temple et La Croix” existe tellement ! Ils prennent si bien vie sous la plume de Pierre. Il en est de très attachants et il en est de fort drôles; il en est des pétris d’humanité, des bouleversants, des cassés, des blessés, des vaniteux et il en est de bien vilains-pas tant de vilains que cela, d’ailleurs; on devrait plutôt dire un vilain. Et on les aime tous; surtout le vilain ! Que serait un livre sans un bon vilain, bien campé, bien réussi ?? !!

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

“Le Temple et La Croix” est le premier livre d’une « trilogie », complétée par “La Bague de Constantin” et « Le Chapeau de Rabelais ».
“Le Temple et La Croix” couvre les premiers pas-rapides de Pierre, de juin 1995 à juin 1998 - ses premiers pas, comme chaussés de bottes de sept lieues - en Franc-Maçonnerie et se termine à l’aube d’une aventure qui débute et invite au bilan.
Dans « La Bague de Constantin » (1998 – 2002), il devient « Numéro Deux » pour la Cornwall, le Devon et le Somerset dans l’Ordre le plus mystique de la maçonnerie britannique. Il découvre des personnages de plus en plus importants, dans la vie profane comme dans la vie des loges.
Dans « Le Chapeau de Rabelais » (2003 à 2022), il termine son parcours initiatique et accède au dernier grade des « Alchimistes » au niveau international. C’est à ce moment que les choses commencent à se gâter … jusqu’à la chute finale.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Non.

Pierre ELIA-ONIROS