Pour son ouvrage «Les Chevaliers Vespéraux - Celui qui erre dans les Ténèbres», l'auteur nous dit tout...

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Présentez-nous votre ouvrage

Les Chevaliers Vespéraux est, avant tout, l’histoire d’une famille déchirée et le premier tome —Celui qui erre dans les Ténèbres — se focalise davantage sur Cullen, un jeune homme impulsif abandonné par sa mère et dont le père se trouve dans le coma depuis l’arrivée de la Nuit Éternelle. Ces traumatismes l’ont marqué au point où il compare la situation de la ville de Monroe à la sienne : tous deux perdus dans le noir, les bâtiments en ruine à l’image de son âme endommagée… la ville est peuplée d’Ombres effrayantes tandis que Cullen tente de dompter le « monstre de la colère » qu’il sent vrombir dans son ventre.

Il s’agit d’un récit d’Urban Fantasy qui allie à la fois monstres, magie et émotions.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Le personnage de Cullen me hante depuis longtemps. Sa peur de l’échec, de l’abandon, son impulsivité et la violence dont il fait preuve sont un gage de son immaturité, là où on lui demande d’agir comme un sauveur.

C’est aussi une histoire de point de vue. À l’heure des réseaux sociaux où plus personne ne s’écoute vraiment et croit détenir la Vérité (avec un grand V), j’ai ressenti le besoin de prouver qu’il faut savoir changer de perspective pour connaître une histoire dans sa globalité. Je n’ai pas écrit cette histoire à la première personne et au présent sans raison, tout est calculé.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Ce tome s’adresse en particulier aux adolescents qui entrent dans l’âge adulte, à l’image de Cullen. Ce moment où l’on n’est plus enfant, pas encore tout à fait adulte et où il est facile de se sentir incompris.

Il s’adresse également aux adultes, de par les messages qu’il véhicule : d’abord l’impact de la famille, la tolérance dans le sens où on n’appréhende pas tous une situation de la même façon et les difficultés que posent la vie en communauté, avec nos avis divergents et nos modes de pensées parfois différents, parfois complémentaires.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Tout le monde est éducable. Nous évoluons, nous changeons tous et les erreurs que nous commettons ne doivent pas définir qui nous sommes, mais nous permettre de grandir. Avons-nous tous droit à la rédemption ou non ? Sous quel(s) critère(s) ? Ce message ne se retranscrit pas uniquement dans ce premier tome, mais sur la trilogie complète.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Partout ! Monroe est un mix entre Boulogne-sur-Mer et Lille ; certains noms de personnages se réfèrent à des élèves qui m’ont marquée et j’utilise ma propre expérience pour enrichir l’univers dans le but de le rendre le plus réaliste possible.

La psychologie humaine me passionne, je lis beaucoup, je regarde un grand nombre de films et séries, je joue aux jeux vidéos depuis le plus jeune âge, j’écoute toutes les chansons qui racontent une histoire… bref, toute forme d’art est un puits de culture et de connaissances passionnant !

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai achevé la rédaction du second tome des Chevaliers Vespéraux. Je peux déjà vous dire qu’il s’intitulera : Celui qui brille dans les Ténèbres. Il se trouve actuellement entre les mains de mon alpha-lectrice, Elodye H. Fredwell, qui a déjà fait un travail remarquable de bêta-lecture pour le premier tome.

J’entamerai ensuite l’écriture du tome 3 : Celle qui se lamente dans les Ténèbres ; puis je m’attèlerai à d’autres projets de longue date : Le cri des hellébores, un thriller horrifique dont j’entame tout doucement la réécriture après l’alpha-lecture pointilleuse d’Everest Rhodes grâce à qui j’ai enfin su trouver un bon équilibre rythme/action dans ce roman. Il s’agit là d’un tome unique. La promesse de l’Immortel : un récit de Fantasy qui devrait faire écho aux Chevaliers Vespéraux. Plusieurs tomes sont également prévus !

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Que vous m’ayez déjà lu sur les plateformes de publication en ligne comme Skyrock, Wattpad, Scribay ou Le Conteur ou bien que vous décidiez de me lire prochainement, je vous remercie du fond du coeur pour votre soutien et les retours que vous m’avez fait ou voudrez bien me faire vis-à-vis de votre expérience avec Cullen.

N’hésitez pas également à me suivre sur Facebook, Twitter et Instagram : je suis toujours ouverte à la discussion et ce sera un immense plaisir que d’échanger avec vous.

Albane F. RICHET