Présentez-nous votre ouvrage

RAPED SOUL est en premier lieu une histoire d’amour, une histoire dramatique. C’est le récit d’une jeune femme qui a perdu l’amour de sa vie et qui n’en a pas le moindre souvenir. Un beau jour, cette fille comprend qu’elle est devenue une prostituée de la mafia contre son gré et qu’elle est retenue prisonnière malgré elle dans une ville réputée pour être un enfer sur terre. Une grande cité qu’elle est mystérieusement incapable de fuir. Elle va devoir déployer de gros efforts pour s’en sortir et rencontrer de nombreux inconnus qui deviendront ses amis, des alliés précieux qui l’aideront.

RAPED SOUL est, si je devais résumer, un polar érotique sur fond de thriller puisqu’il y a énormément de suspens. On va de révélations en révélations, je m’amuse à dévoiler tous les vilains petits secrets de mes personnages. Je suis assez fier de la manière dont j’ai travaillé leurs backgrounds. J’espère qu’en refermant le livre, les lecteurs auront le sentiment que ces personnages de fiction, sont réels. Qu’ils existent probablement quelque part et peut-être même, qu’ils les ont déjà croisés.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’ai écrit RAPED SOUL parce que j’étais vraiment fier de ces personnages et d’avoir créé de toute pièce une ville imaginaire. RAPED SOUL aurait dû être une BD amateur que j’ai été incapable de finir à l’époque où je la postais sur internet. Et j’ai entièrement remanié cette histoire sous forme de roman pour, à l’origine, mon propre usage personnel. J’étais satisfait du résultat que je trouvais trop riche pour n’être lu que par une seule personne. J’avais vraiment le sentiment que je devais partager cette histoire avec un maximum de personnes. Il aurait été triste que cette histoire reste au fond de mon ordinateur alors qu’il y avait à mon sens, tous les éléments pour faire un bon roman destiné à un maximum de lecteurs qui j’en suis convaincu, feront un bon voyage.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Pour être honnête, je n’en sais rien. Il y a dix ou vingt ans, je vous aurai répondu sans hésiter que ce livre était destiné à des adultes, des lecteurs avertis capables de faire preuve de recul.  Mais de nos jours, avec internet, l’information n’est plus aussi cloisonnée qu’elle a pu l’être à une époque, tout le monde sait ce qu’est la sexualité, un meurtre, les séries télé policières nous montrent des enquêtes, des procès, des relevés d’indices.
Quelques années plus tôt, j’aurais probablement réclamé à ce que mon livre, ait une mention : Pour lecteurs avertis. Afin de prévenir qu’il y a du contenu sexuel ou violent.  Mais Cinquante nuances de Grey, par exemple, a prouvé que  le grand public était prêt à lire ce qu’il voulait et qu’il était seul juge pour dire si une histoire de fiction lui convient ou non.
Mon livre ne prône pas la prostitution ou la violence ni même la mafia ou le crime organisé.  Je raconte l’histoire d’une fille qui part de zéro et qui gravit les échelons pour atteindre le sommet. J’exagérerais peut-être en disant que RAPED SOUL est un conte de fée moderne, mais je pense qu’aujourd’hui, n’importe qui peut lire cette histoire et passer un bon moment.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

C’est une histoire plus ou moins universel dans le sens où elle touche tout le monde. N’importe qui s’est déjà senti un jour ou l’autre au bout du rouleau, au fond du trou ou au contraire, s’est senti au sommet du monde.
RAPED SOUL parle de gens qui partent de zéro pour arriver au sommet et au contraire, de gens qui sont au sommet pour retomber dans l’oubli. C’est une histoire sur l’évolution, sur des gens qui doivent découvrir leurs talents pour avancer, mener l’existence dont ils rêvent.
Le vrai message de ce livre est d’avoir un but dans la vie. Une étoile polaire à suivre, un objectif qui guide nos pas et nous permets d’aller même plus loin que ce qu’on avait prévu et je crois que c’est ça, l’histoire de ce livre, on peut se perdre physiquement mais il ne faut pas se perdre émotionnellement, il faut avoir des projets, constamment avancer, se lancer des défis et si possible, les relever et grandir avec eux.

Où puisez-vous votre inspiration ?

J’ai grandis en lisant des tonnes de BD en tous genres. BD françaises, comics américains,  mangas japonais. J’ai lu tout ce qui était lisible, ainsi que des romans.
J’ai regardé des milliers de films, à l’époque en VHS, puis en dvd et Blu-ray.  J’ai récemment découvert les joies du streaming avec Netflix et Disney +.
Mon inspiration vient de tous ces médias qui de nos jours, communiquent largement entre eux. Il devient difficile de faire le distinguo entre le cinéma et le jeu-vidéo, un roman et une bande dessinée.
En aimer un, signifie les aimer tous. Et je dirais même que l’important, n’est pas le média utilisé, mais simplement l’histoire proposée. On vous invite à faire voyage et on vous laisse choisir le véhicule.
RAPED SOUL est le condensé ultime de tout ce que j’ai pu aimer au cours de ma vie.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je suis actuellement en train d’écrire le vol.6 de ma saga, qui est un préquelle, c’est-à-dire que l’intrigue se situe avant les évènements de RAPED SOUL. L’idée de ce livre est de définitivement boucler les sous intrigues que j’ai pu laisser traîner dans les autres épisodes sans oublier de raconter une histoire palpitante avec de nouveaux personnages ni de faire d’avantage visiter au lecteur la ville de Southland Hills, chose qu’à mon regret, je n’ai pas assez fait dans le vol.1.
J’aimerai beaucoup par la suite écrire une comédie dont l’action se situerait cette fois en France et dans le monde merveilleux de l’intérim.  Je m’étais donné beaucoup de mal avec RAPED SOUL à écrire des dialogues qui seraient facilement traduisibles en anglais. Je voulais donner le sentiment d’un roman Français écrit par un américain. Mais ce prochain projet parlera de l’intérim car j’ai fait désormais assez de missions temporaires pour avoir de quoi alimenter un roman. J’ai vécu des moments très drôles, très durs, très tristes même parfois, des moments de colères. Le monde de l'intérim est fascinant parce que c’est un microcosme. C’est un autre marché du travail, un autre secteur d’activités.
Intérimaire devrait être, à mon sens, un vrai statut professionnel plutôt qu’un statut de précarité. Parce que maintenant, je le sais, les intérimaires sont des gens polyvalents qui connaissent cinquante métiers différents là où une personne embauchée n’en connait qu’un seul. Je ne dénigre pas les gens qui ont la chance d’avoir un CDI mais je trouve qu’on pointe encore trop les intérimaires du doigt et il serait peut-être temps de faire un roman qui les mettent en valeur et qui souligne à quel point ce sont des gens courageux et pas forcément toujours remerciés comme ils le méritent. 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Plutôt un conseil aux jeunes auteurs qui ont peur de se lancer. Tout est écrivable. On peut virtuellement raconter tout ce qu’on veut en prenant soin de conserver ce que j’ai envie d’appeler : une marge du ridicule. On peut tordre la réalité mais pas la casser.
Une femme ne s’habille pas réellement à la vitesse de l’éclair mais on peut l’écrire car ça suscite l’idée. Elle s’est habillée très rapidement.
RAPED SOUL est le premier volume d’une saga. J’espère très sincèrement que le voyage sera agréable et vous poussera à faire le reste de la croisière que je promets, très mouvementée !

François-Xavier MULLER