Pour son ouvrage «Confinée avec un con fini», l'auteur nous dit tout...

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Présentez-nous votre ouvrage

Jean Paul Sartre a écrit " L'Enfer c'est les autres", modestement, j'écris à propos de mon livre : " L'Enfer c'est lui". Mon livre "Confinée avec un con fini" est un journal tenu par une sexagénaire qui subit la violence et l'alcoolisme de son mari. Ce journal commence le premier jour du confinement de 2020.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J'ai écrit ce livre pour deux raisons, l'une égoïste, l'autre philanthrope. Ne supportant déjà pas la retraite, l'idée d'être confinée m'a affolée. Il fallait que je réagisse. Alors j'ai décidé d'écrire. Quand j'étais professeure de français, j'occupais mes vacances à écrire une pièce de théâtre pour mes futurs élèves. Mais il me fallait un thème. Etant préoccupée par ce qui arrive aux femmes battues, je me suis mise à la place d'une de ces femmes et j'ai raconté ce qui pouvait être son calvaire. Je précise tout de suite que c'est une fiction qui se veut réaliste, étant mariée depuis 50 ans avec un mari presque parfait, la perfection ne pouvant être au masculin !

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Je l'ai écrit d'abord pour les femmes ; j'ai d'ailleurs envoyé mon manuscrit à des associations qui défendent la cause des femmes battues, mais elles ne pouvaient pas m'aider à l'éditer, ECHO Editions m'a soutenue et l'a fait. Je m'adresse aussi aux hommes et aux femmes qui minimisent ces situations tragiques, aux politiques et aux médias qui n'en font pas assez et à la Justice qui devrait réécrire certaines lois.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

D'abord un message d'espoir : j'aimerais que les femmes qui vivent ça arrivent à quitter leur compagnon avant qu'il soit trop tard. Ensuite un message plein d'humanité pour que ces femmes sachent qu'elles ne sont pas ou ne sont plus seules.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Je puise mon inspiration dans les livres ; je me souviens qu'en seconde j'avais été profondément marquée par " L'Assommoir" d'Emile Zola. Je regarde aussi des reportages sur ce fait de société, même s'ils sont rares et je m'appuie enfin sur l'expérience de certaines femmes que je connais.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Après avoir écrit ce livre, j'ai écrit et autoédité un livre pour chacun de mes petits-enfants et je termine actuellement un roman policier qui trouvera peut-être un éditeur comme pour ce premier livre.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Amis lecteurs, j'ai toujours aimé la littérature et je n'osais pas imaginer trouver un de mes livres dans une librairie ou dans une bibliothèque. Eh bien aujourd'hui c'est fait, grâce à Echo Editions. J'espère ne pas vous décevoir.

Mouni GILL