Pour son ouvrage «Confinée, vous avez dit confinée ?», l'auteur nous dit tout...

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Présentez-nous votre ouvrage

 J’ai écrit ce journal intime pendant le 1er confinement, au printemps 2020. Je voulais commenter toutes les informations , contradictoires, incohérentes, affolantes, hallucinantes, au jour le jour, ou presque. Je commentais systématiquement les anecdotes que je voyais dans les actualités ou les réseaux sociaux.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ca a été  comme un exutoire ! Et aussi pour laisser une trace à la postérité. Ce que nous vivions alors était tellement incroyable ! Je pense que toutes les choses surréalistes et effrayantes que nous vivons de manière générale peuvent toujours être adoucies quand on les verbalise. Et c’est un peu ce que j’ai voulu faire.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?

Il s’adresse à tous les lecteurs, quelque soit leur âge, parce qu’il est très abordable, au niveau de sa construction. Ce sont des petits paragraphes qui vont vite à lire. Tout le monde se sentira concerné, bien entendu, parce que nous avons tous vécu les mêmes choses, ou presque. Nous étions tous au même endroit au même moment.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

J’ai voulu que tout le monde se retrouve dans cet ouvrage. J’aimerais qu’il soit une sorte de lien entre nous tous, comme un journal collectif en quelque sorte.  

Où puisez-vous votre inspiration ?

De manière générale je puise mon inspiration dans la solitude, et on a tous ressenti cette solitude pendant ce confinement !
Chaque fois que je lisais ou que j’entendais une anecdote sur le virus, cela m’inspirait, parce que c’était vraiment incroyable.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai en projet deux ouvrages, l’un est presque terminé, et l’autre en est à ses débuts...mais chuuuuttt !!

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Cet ouvrage est un journal personnel, j’y donne quelquefois mon avis sur la situation que nous avons vécue, mais il est personnel et n’engage que moi.
Chacun a vécu cette épreuve à sa façon, avec sa sensibilité,  ses expériences. J’ai la chance de ne pas avoir de souci professionnel, donc je n’ai pas vécu la même chose que d’autres qui auront souffert bien plus que moi. Je ne veux en aucun cas être le porte-parole de qui que ce soit ou que mon ouvrage soit représentatif d’une situation. C’est mon expérience personnelle, et c’est tout.
J’envoie par ailleurs toute ma compréhension et toute ma sympathie à ceux et celles qui ont vécu ces événements de manière dramatique, et qui ne peuvent pas faire preuve d’humour quand ils en parlent.

Sara SUSANA